Un peu d’histoire
D’abord Freud dans "Totem et Tabou", puis Carl Jung, Nicolas Abraham, Maria Torok, et Didier Dumas ont évoqué dans leurs travaux la transmission de l’inconscient d’une personne à l’autre, de génération en génération. Mais c’est Anne Ancelin-Schützenberger, psychanalyste française, qui développe les principes de la psycho-généalogie en 1900. Alors qu’elle travaille avec des malades atteints du cancer, elle repère dans leur histoire familiale des répétitions. Elle parle de "syndrome d’anniversaire". Le résultat de ses recherches fait alors l’objet d’un ouvrage, "Aïe, mes aïeux !", véritable best-seller dans le monde entier.
Le principe
Comme son nom l’indique, cette technique thérapeutique repose sur la généalogie. Il s’agit d’analyser le vécu de ses ancêtres pour y découvrir les causes de ses troubles actuels. Blocages, problèmes psychologiques, difficultés personnelles et même maladies pourraient provenir de ses aïeux. Car les traumatismes seraient transmis de manière inconsciente de génération en génération : c’est l’inconscient familial.